Je reprends dans Oralieu Conakry le récit de Deleuze (dans l'abécédaire, à la lettre A) sur le parcours de la tique et les trois stimuli qui déterminent sa vie. La lumière, une odeur, l'absence de poil... Deleuze, à l'oral, ne cite pas Jacob von Uexkûll, mais il ne manque pas de le faire dans ses livres : c'est de Uexküll que lui vient la connaissance et la réflexion sur la tique. Et l'idée que ces trois stimuli suffisent à faire un monde...
De là à faire un parallèle entre ce "Monde propre" décrit par Uexküll et le monde des sphères (et des bulles) de Sloterdijk (que je n'ai pas lu), il n'y a qu'un pas.
On trouvera un article détaillé sur Wikipedia (encore), et un commentaire du rapport de Deleuze aux animaux chez Elisabeth de Fontenay (Le Silence des bêtes, pp 41 et suivantes).
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