Il y a quelque chose d'un peu gênant à l'idée de parler d'un lieu situé en Guinée Conakry sans évoquer du tout l'extrême violence qui régna durant des années dans le pays. Mais il est difficile pour moi d'en parler, je ne suis pas spécialiste, je ferai toujours moins bien que la page Wikipedia.
J'ai rencontré à Conakry, au Centre Culturel Franco Guinéen, un jeune auteur contemporain nommé Hakim Bah. J'ai eu la chance d'entendre Hakim lire son texte Le Cadavre dans l'oeil. Dans ce texte, il est question du camp de détention Boiro, de la dictature d'Ahmed Sékou Touré, du pont du 8 novembre qui servaient pour les pendaisons. Il est question de la manière dont l'image du cadavre paternel s'inscrit de manière obsédante dans l'oeil d'un jeune garçon.
C'est Le Cadavre dans l'oeil, d'Hakim Bah, qui m'a le plus clairement et directement parlé de la violence des années Sékou Touré.
Merci pour ton regard
RépondreSupprimerje travaille actuellement sur le texte "le cadavre dans l'oeil", pour en faire un monologue courant fin janvier. j'ai aussi le même regard que toi sur cet écrit.
peut être que je serai un peu plus grave dans le traitement. Enfin, reste à voir car le texte me dit beaucoup plus que je ne pouvais l'imaginer en écoutant un extrait en juin dernier au Tarmac des auteur "- Kinshassa
Giovanni HOUANSOU- Auteur et comédien (Bénin)