En travaillant sur l'ibis sacré, espèce invasive bien spécifique des côtes françaises, j'ai découvert Bruno Latour, dont les livres m'intéressent beaucoup, même si je ne suis pas toujours sûr de parfaitement les comprendre. Cette citation, notamment, m'accompagne :
« Il nous semble que cette différence entre objets sans risques et attachements risqués, « objets chauves » et « objets chevelus », compte beaucoup plus que la distinction impossible entre les crises qui mettent en cause l’écologie et celles qui mettent en cause l’économie ou la société. Nous n’assistons pas à l’irruption de questions de nature dans les débats politiques mais à la multiplication des objets chevelus, que plus rien ne peut limiter au seul monde naturel, que rien justement ne peut plus naturaliser. »
Cette vision de l'écologie considérée comme une pensée du lien, de l'attachement, me touche énormément. Les choses ne sont pas séparées, elles sont chevelues, elles se construisent en lien permanent avec la politique, l'Histoire, les sciences... C'est cette réflexion qu'on retrouve dans un article de 2007, intitulé La Terre est enfin ronde, et qui est très important également pour moi.
Cette vision de l'écologie considérée comme une pensée du lien, de l'attachement, me touche énormément. Les choses ne sont pas séparées, elles sont chevelues, elles se construisent en lien permanent avec la politique, l'Histoire, les sciences... C'est cette réflexion qu'on retrouve dans un article de 2007, intitulé La Terre est enfin ronde, et qui est très important également pour moi.
C'est une forme de déconstruction permanente, qui sans cesse associe un élément à un autre, en dépassant les catégories habituelles comme vivant/mort ou animal/végétal/minéral. Oralieu doit beaucoup à cette idée de l'attachement, dans lequel j'entends aussi une proximité presque amoureuse avec les choses qui nous entourent.
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire