«Rien, à vrai dire, ne nous est plus fermé que cette vie animale dont nous sommes issus (...) Car l’animal n’est pas simplement chose, n’est pas pour nous fermé et impénétrable. L’animal ouvre devant moi une profondeur qui m’attire et qui m’est familière. Cette profondeur, en un sens je la connais, c’est la mienne. Elle est aussi ce qui m’est le plus lointainement dérobé (...). Je ne sais quoi de doux, de secret, de douloureux prolonge dans ces ténèbres animales l’intimité de la lueur qui veille en nous.»
Bataille, cité par De Fontenay, Le Silence des bêtes, p.281
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